L’importance de fixer un cadre

Je voulais partager avec vous une notion qui m’a beaucoup appris et qui me permet aujourd’hui d’être celle que je suis, épanouie dans mes cercles de vie qu’ils soient professionnels autant que personnels : le cadre.

Une notion qui parait banale, mais bel et bien primordiale à l’épanouissement de chacun.

Je vais partir du centre pour éclaircisse mon explication : notre JE. Il y a notre personne avec nos mœurs, nos valeurs, nos éducations, nos expériences, nos façons de penser, tout ce qu’elle apporte avec elle et il y a les autres avec tout ce qui leur appartient.

Nous aspirons tous à de nombreuses différences et apprendre à vivre avec celles-ci peut parfois s’avérer difficile. Cependant, cela ne sous-entend pas forcément tout accepter. C’est la raison pour laquelle il est important d’apprendre à fixer un cadre, unique et personnel, qui nous définit.

  • A l’intérieur de ce cadre, il y a « l’acceptable », j’entends par cela tout ce que nous acceptons sans effort et qui reste fidèle à notre personne.
  • Ce qui permet de visualiser la limite du cadre : « l’entre deux » représente les points de désaccords sur lesquels nous sommes prêts à faire des « concessions » sans trahisons réelles pour notre personne. Ces concessions sont nécessaires dans une dynamique de bien vivre ensemble.
  • Enfin, à l’extérieur du cadre, en opposition à l’acceptable, nous retrouvons « l’inacceptable ». Cette notion nous amène parfois à commettre des « sacrifices » si nous nous efforçons d’accepter ce que nous mettons derrière ce mot. C’est là que tout devient dangereux et que nous commençons à nous trahir, à perdre notre JE avec tout ce qu’il emmène derrière lui.

Mettre un cadre permet ainsi de poser des « limites » dans ce que nous souhaitons accepter.

Aujourd’hui chez Kerma, j’ai appris à mettre en pratique ce genre de méthode et je suis capable de dire : pour moi, ça me parait inacceptable, je reste donc fidèle à mes valeurs et fonctionnements et je décide ainsi de ne pas suivre la voie qui pourrait m’entraîner à me trahir. Cela nécessite tout de même une explication permettant à notre introducteur de comprendre et d’accepter notre choix, encore faut-il que celui-ci soit tolérant (mais cela lui appartient).

Ce genre de décision peut ainsi être prise dans des entreprises où la communication, le respect et la bienveillance font pairs.

J’incite donc toutes entreprises à être dans l’échange et la communication afin de comprendre quels sont les freins des collaborateurs et comment ceux-ci peuvent être soulevés.

Car finalement, un collaborateur épanoui sous-entend par toute logique un collaborateur investi : on a tout à y gagner alors restons fidèles à notre personne et aux autres.

 

Julie Cros, chargée d’affaires chez Kerma